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Exprimer ses émotions...


Nous savons tous que les émotions nous font réagir et même, quelques fois, nous amènent à prendre des décisions. Nous avons donc intérêt à reconnaître et à exprimer ce qui nous touche. D'autant plus qu'à trop contenir nos émotions, c'est le corps qui parle pour dire ce qui ne va pas.


Je vais donc vous donner quelques solutions pour gérer les quatre émotions majeures (+ la honte).


La colère : Elle est souvent associée à l'agressivité. Pourtant, elle est vitale car elle permet de déplacer un obstacle, de le contourner ou de le fuir. Elle sert à reconnaître un besoin de changement et offre la possibilité de faire évoluer les choses. En parler clairement déjouera une réaction violente ou cassante.

La solution. Il faut maitriser sa colère en prenant du recul et l’exprimer en expliquant la raison.

Par exemple, dites : « je suis en colère, car je… » ou "Cela ne me plaît pas, parce que…". Si vous restez calme et posé, ce sera bien perçu et chacun pourra y mettre du sien. Par ailleurs ça vous donnera de l'assurance, de la fermeté. Vous serez écouté et respecté.


La joie : Cette émotion positive n'est pas si facile à extérioriser. Nous avons quelquefois, peur de nous réjouir, de crainte des jalousies...

La solution. Partager naturellement sa satisfaction et sans la différer, de façon simple et succincte.

Par exemple, dites « mon examen est réussi, je suis très content » ou « Je suis très fier de cette nouvelle voiture ! » et ne développer que si votre entourage, vous y invite.


La peur d'être ignoré, humilié ("Je n'y arriverai pas"),etc… Mal maîtrisée, elle crée des rigidités dans notre comportement. Et fini par le « sur-contrôle » de soi-même.

La solution. D'abord, s'avouer sa peur. Puis la transformer en challenge avec des moyens et un plan d'action.

Par exemple, au travail, si vous avez un gros impératif avec l’appréhension de ne pas pouvoir l’assumer, vous déclarerez à votre patron ou vos collègues : "J’avoue que le dossier peut faire un peu peur, et voilà ce que je compte mettre en place !" Ce qui aura pour effet de vous rassurer tout en stimulant les autres. Et, il en est de même, bien sûr, sur une peur plus personnelle.


La honte : C'est une émotion complexe qui mêle peur et colère qu'on retourne contre soi. Vous vous trouvez "nul", incompétent parce que vous avez rendu un dossier bâclé ou que vous avez commis une bourde envers un être cher. Et ça vous ronge.

La solution. Arrêter ce jugement négatif sur soi et chercher des idées qui répareront la situation. Il s'agit d'avoir les mots justes pour exprimer sa honte à son interlocuteur. Vous pouvez même tenter "j'ai un peu honte... »

Par exemple, « Je me sens mal à l'aise, parce que… » ou « je suis confus, je me suis mal conduit »


La tristesse : Elle passe, souvent, pour de la faiblesse. Or la taire c'est risquer de craquer en public ou de rester enfermé dans sa chambre ou son bureau, les yeux en pleurs. Vous laissez alors la place à toutes les interprétations possibles et risquez générer de l'anxiété de la part des autres.

La solution. Pensez d'abord au contexte et aux faits pour chasser l'émotivité dans vos propos et exprimez dans le rationnel, tout en témoignant de votre sensibilité, de votre capacité affecté.

Par exemple, dites : « mon ami est très malade, cela me rends triste et je ne réagis peut-être pas normalement », et si c’est très personnel (une séparation ou un divorce) restez plus réservé. « En ce moment, je vis une situation compliquée, difficile à surmonter… ».


J’espère vous avoir aider et n’hésitez pas à m’exprimer ce que vous en pensez !

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