Les râleurs... Quoi faire ?

Les râleurs, en plus d’être malheureux, empoisonne les autres !
Je vais vous expliquer les raisons de cette attitude, Pour que vous les aidiez à s’en sortir. Parce que, même si l’on a tendance à se dire « quel pénible celui-là, qu’il aille ronchonner ailleurs », il y a un moyen de casser cette négativité.
En fait « Le râleur ressent de la colère, et au lieu d’exprimer ce qu’il espère dans la vie, il exprime ce qui le fait souffrir ».
Le conjoint inonde de reproches son ou sa partenaire, le collègue qui peste à la moindre occasion ou la grande majorité des « Gilets Jaunes », ne savent pas exprimer ce qu’il voudrait réellement…
Mais demander, c’est accepter que l’autre puisse dire non. Alors qu’en faisant des reproches, il ne peut pas répondre !
Essayez de lui dire que vous aviez noté que quelque chose n’allait pas pour lui, et demandez-lui sur quels points vous pourriez lui donner un coup de main.
Une démarche qui paraît toute bête, mais qui n’est pas si facile, parce que souvent, il va se braquer et demander tout et son contraire (voir les GJ)
On ne naît pas forcément râleur, on le devient. À travers l’éducation, la culture, un environnement positif ou non.
Mais, une certitude, c’est que les râleurs n’ont pas « grandi ».
Un bébé râle pour manger, pleure pour exprimer son inconfort, sa frustration. Et c’est aux parents d’identifier ce qui ne va pas. Un raccourci se crée alors dans sa tête : s’il râle, on lui apporte ce qu’il veut !
Malheureusement, certains adultes n’ont pas fait la mise à jour de leur cerveau !!!
Ils se sentent mal aimé, parce qu’ils partent du principe que « si tu m’aimes, tu dois savoir de quoi j’ai besoin ! » comme leur maman autrefois !
Par exemple : Une femme qui aimerait que son mari lui offre des fleurs de temps en temps exprimera sa frustration en disant : « De toute façon tu ne m’aimes plus, je ne suis pas assez bien pour toi », qui veut dire : « Si tu m’aimais vraiment, tu saurais de quoi j’ai besoin pour me sentir aimé »...
Quand un râleur vient me voir (pour des séances de coaching), c’est souvent parce que son entourage lui a parlé de son attitude infernale. Lui, a du mal à juger son comportement tout seul.
Mais lorsqu’il a pris conscience, nous pouvons commencer une thérapie.
Comment ?
D’abord identifier sa frustration, ensuite comprendre son besoin, puis régler son problème, et enfin lui apprendre à faire ses demandes même s’il n’est pas habitué à ça.
Je vais l’aider à formuler, cinq demandes par jour, ce qui aura pour effet d’entraîner son cerveau. Et Il faut en général 3 à 4 semaines
pour recréer une connexion neuronale, que ce soit pour arrêter de râler, ou pour d’autres fonctionnements simples mais bien ancrés.