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Le questionnement

Le questionnement

Extrait de mon livre "Mes outils de Coach"

Si l’art du questionnement fait partie de la conversation du coaching, il n’en est qu’une infime partie. Parce que la question n’a d’intérêt que dans les réponses qu’elle suscite. Je priorise donc l’écoute. Ecoute de la réponse, de la non-réponse, de la forme de la réponse de mon client. Si mes oreilles servent à entendre, ma tête et mon cœur servent à comprendre.

J’aime les formules paradoxales et provocantes, telles que « Comment faîtes-vous pour échouer ? » ou « En quoi est-ce un problème ? », De quoi avez-vous peur ? », ou tout simplement, « Ce coaching est-il vraiment utile ? »

J’aime, aussi, orienter mon client vers des solutions, avec des questions comme celles-ci. « Comment feriez-vous si vous saviez le faire ? », « Que pourriez-vous réaliser pour arriver à ce résultat ? », « Comment saurez-vous que vous avez réussi ? » ou « Une fois que vous aurez atteint ce résultat que ferez-vous ? »

Je fais peser à mon client le pour et le contre, avec ce genre de questions. « Quels avantages et inconvénients allez-vous rencontrer ? », « A combien « évaluez-vous les gains et pertes de ce choix ? » ou « « Que peut-il arriver de meilleur et de pire ? »

Il me faut aussi aider mon client, à aller vers l’essentiel. Alors j’utilise, ces formes de questions, lorsqu’il devient désordonné. « Et si vous deviez me résumer cela en une phrase ? », « Comment cet objectif peut se définir en moins de Huit mots ? » ou « Et s’il n’y avait qu’un seul mot ? »

Mais j’aime, aussi le questionnement sans question. Il me suffit de reprendre la phrase ou de répéter le dernier mot d’une réponse. Il m’arrive de me taire pour attirer la parole de mon client ou de reformuler ce qu’il vient de dire ou de ré-exprimer le sentiment associé à ce qu’il manifeste, dans ses dires.

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